Le syndicat CGT Cheminots a lancé un appel à la mobilisation pour le 18 juillet prochain, coïncidant avec la première séance de la nouvelle Assemblée nationale. Le syndicat souhaite que les Français se rassemblent dans les préfectures de toute la France et près de l’Assemblée nationale à Paris, afin de réclamer un Premier ministre issu du Nouveau Front populaire. Cette initiative survient après une réunion infructueuse avec d’autres syndicats, comme l’UNSA et la CFDT, qui ont décidé de ne pas participer à cette mobilisation.
Dans un communiqué, la CGT a insisté sur l’importance de respecter les résultats des élections législatives, exhortant Emmanuel Macron à former un nouveau gouvernement basé sur le programme du Nouveau Front populaire. « Pas question de continuer sa politique économique et sociale violente, » a déclaré le syndicat.
Organisation de la mobilisation
La CGT Cheminots a pris les devants en déposant une demande auprès de la préfecture de Paris pour organiser un rassemblement à proximité de l’Assemblée nationale. Thierry Nier, secrétaire général de la branche cheminots, a précisé que la mobilisation doit rester pacifique, soulignant que le but est de « réexprimer la nécessité de voir aboutir le choix des urnes, avec un gouvernement notamment issu du Nouveau Front populaire ».
Des réactions divergentes
Tous les syndicats ne partagent pas cette approche. L’UNSA Ferroviaire, par la voix de son secrétaire général Fabrice Charrière, a exprimé son désaccord, soulignant qu’il est préférable d’attendre les résultats des discussions en cours. De même, Sud Rail et la CFDT, le plus grand syndicat de France, ont décidé de ne pas appeler à ces rassemblements.