Le ministre des Finances égyptien, Ahmed Kouchouk, a annoncé aujourd’hui que l’Égypte cherche à obtenir l’approbation du Fonds monétaire international (FMI) pour la troisième révision de son programme de réforme économique. Cette révision cruciale doit être examinée le 29 juillet et est essentielle pour la poursuite des réformes économiques du pays.
En marge des réunions du G20 au Brésil, Ahmed Kouchouk a rencontré la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva. Cette réunion, confirmée par un communiqué du ministère des Finances, a permis de réitérer l’engagement de l’Égypte envers ses réformes économiques ambitieuses. M. Kouchouk a souligné l’importance de ces réformes pour accéder aux financements offerts par la « facilité de résilience et de durabilité » du FMI, un fonds de 50 milliards de dollars mis en place en janvier 2022 pour soutenir les pays à revenu faible et intermédiaire.
Objectifs clés du gouvernement
Selon le communiqué, les priorités de l’Égypte pour les mois à venir incluent l’attraction d’investissements étrangers directs, la consolidation du secteur privé, la stimulation de la production et des exportations, ainsi que la réduction du taux d’inflation. Pour atteindre ces objectifs, le gouvernement a entrepris des mesures visant à simplifier les procédures fiscales et douanières, dans le but de restaurer la confiance des acteurs économiques.
Réaction aux enjeux géopolitiques
« L’Égypte tente de réagir avec équilibre aux chocs géopolitiques importants auxquels elle a fait face dernièrement. Un programme global de réforme économique a été élaboré pour améliorer la performance économique du pays », a déclaré Ahmed Kouchouk. Cette déclaration met en lumière la résilience de l’Égypte face aux défis actuels et sa détermination à poursuivre des réformes structurelles nécessaires.
En mars dernier, le conseil d’administration du FMI a approuvé les première et deuxième révisions de l’Accord élargi avec l’Égypte et a augmenté la valeur du programme initial de 5 milliards de dollars, portant le total à 8 milliards de dollars. Une fois la troisième révision approuvée, l’Égypte devrait recevoir une tranche supplémentaire de 820 millions de dollars, renforçant ainsi ses capacités de financement pour les réformes en cours.
Vers une nouvelle phase de croissance
L’approbation de la troisième révision par le FMI marquera une étape décisive pour l’Égypte. En mettant l’accent sur l’attraction des investissements étrangers et le renforcement du secteur privé, le pays se positionne pour une croissance économique durable et résiliente. Les réformes fiscales et douanières simplifiées visent à créer un climat des affaires plus favorable, essentiel pour restaurer la confiance et stimuler l’économie.