Ce matin, des milliers de Français se sont réveillés sans connexion téléphonique, mobile ou fixe. À l’origine de cette panne massive, des actes de vandalisme ciblant les infrastructures des principaux opérateurs téléphoniques dans six départements : l’Aude, les Bouches-du-Rhône, la Drôme, l’Hérault, la Meuse et l’Oise.
Des dégradations coordonnées
Des individus malveillants ont sectionné des câbles de fibre optique longue distance, essentiels pour le fonctionnement des antennes-relais 4G et 5G. Privées de cette connexion vitale, ces antennes ne peuvent plus fournir de service, laissant les utilisateurs sans réseau. Les opérateurs concernés, SFR, Free et Bouygues Telecom, voient leurs réseaux fixes et internet perturbés. Le nombre exact de clients impactés reste inconnu.
La secrétaire d’État chargée du Numérique, Marina Ferrari, a vivement réagi sur X (anciennement Twitter), dénonçant des « actes lâches et irresponsables ». Elle a assuré que le centre pour les communications électroniques de défense travaille en étroite collaboration avec les opérateurs pour rétablir les services au plus vite.
Une série de sabotages
Ces actes de vandalisme interviennent seulement trois jours après les importantes dégradations subies par les infrastructures de la SNCF sur les lignes TGV Atlantique, Nord et Est. Le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin, a décrit ces incidents sur France 2 comme « un mode traditionnel d’action de l’ultragauche », soulignant le caractère précis et ciblé des sabotages.
Incidents précédents
Ces attaques rappellent un incident survenu récemment à Saint-Orens, en banlieue de Toulouse. Une antenne-relais avait été incendiée, privant 5000 clients de téléphone. L’acte, revendiqué par un groupuscule anarchiste d’ultra-gauche, portait la mention « No J.O », en opposition aux Jeux Olympiques de Paris 2024.
L’impact sur les usagers et les opérateurs
Les conséquences de ces sabotages sont importantes. En plus des perturbations pour les particuliers, c’est toute une économie qui se retrouve paralysée par ces interruptions de service. Les réseaux de fibre optique, utilisés pour relier différentes villes et permettre le transit des données, sont cruciaux pour le bon fonctionnement des communications.
Face à cette vague de sabotages, les autorités et les opérateurs se mobilisent pour sécuriser et restaurer les infrastructures critiques. Alors que les enquêtes se poursuivent, l’urgence est au rétablissement des services et à la prévention de nouveaux actes de vandalisme. Ces événements soulèvent des questions pressantes sur la protection de nos infrastructures essentielles dans un contexte de menaces croissantes.