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jeudi, octobre 3, 2024
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Nouvelle ére de coopération énergétique entre l’Algérie et le Niger

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Une délégation de haut niveau conduite par le ministre algérien de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, accompagnée du PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, a effectué une visite de travail en République du Niger les 6 et 7 août. Cette mission vise à renforcer les relations bilatérales et à explorer de nouvelles perspectives de coopération dans le secteur de l’énergie.

Lors de cette visite, Mohamed Arkab, accompagné de cadres de Sonatrach et du ministère, a eu des entretiens avec des responsables nigériens, dont le ministre du Pétrole, Mahaman Moustapha Barké. Les discussions ont porté sur les moyens de renforcer et de développer la coopération dans le secteur des hydrocarbures. L’évolution des activités de Sonatrach au Niger, en particulier sur le champ pétrolier du bloc Kafra, a été examinée en détail.

Au cours de cette visite, plusieurs réunions ministérielles ont été tenues avec des responsables de la Société Nigérienne de Pétrole (Sonidep S.A).

Relance des travaux sur le Bloc Kafra

Au cours de cette visite, plusieurs réunions ministérielles ont été tenues avec des responsables de la Société Nigérienne de Pétrole (Sonidep S.A). À l’issue de ces discussions, il a été décidé que Sipex, filiale de Sonatrach, reprendrait les travaux sur le bloc Kafra. « Un planning de réalisation a été convenu d’un commun accord », indique le communiqué publié le 7 août par Sonatrach. Pour assurer un suivi rigoureux, un Comité Mixte de Suivi sera mis en place afin de surveiller mensuellement l’avancement du projet.

Développement des compétences et partage d’expertise

Parallèlement, des axes de coopération ont été définis, notamment dans le domaine de la formation et du développement des compétences. Les deux parties ont également évoqué la relance de projets d’envergure, à l’instar du pipeline transsaharien TSGP. « Cette rencontre constitue une opportunité précieuse pour renforcer la relation bilatérale et favoriser le développement durable de l’industrie pétrolière et gazière », souligne Sonatrach.

Arkab a réitéré la disposition de l’Algérie à transférer son expertise et son savoir-faire au Niger. Il a mis en avant l’Institut algérien du pétrole (IAP) comme un centre de formation de référence pour répondre aux besoins en ressources humaines qualifiées dans le secteur des hydrocarbures. De son côté, le ministre nigérien a assuré que toutes les conditions favorables seraient réunies pour la reprise des activités de Sonatrach au Niger.

« L’importance du projet des gazoducs transsahariens est indéniable dans un contexte marqué par une forte demande en hydrocarbures, notamment le gaz naturel », précise Sonatrach

Le projet de gazoduc transsaharien

La visite a également permis de discuter du projet stratégique du gazoduc transsaharien TSGP, reliant l’Algérie, le Niger et le Nigéria. Les ministres ont réaffirmé leur engagement à poursuivre et à concrétiser ce projet, essentiel pour le développement socioéconomique des trois pays et des zones de transit. « L’importance du projet des gazoducs transsahariens est indéniable dans un contexte marqué par une forte demande en hydrocarbures, notamment le gaz naturel », a souligné le communiqué.

Cette visite de travail marque une étape importante dans le renforcement de la coopération énergétique entre l’Algérie et le Niger. Les engagements pris et les projets envisagés, tels que la reprise des travaux sur le bloc Kafra et le développement du gazoduc transsaharien, illustrent la volonté des deux nations de collaborer étroitement pour assurer le développement du secteur de l’énergie dans la région.

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