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Robert F. Kennedy Jr. suspend sa campagne et apporte son soutien à Donald Trump

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Coup de théâtre dans la campagne présidentielle américaine. Robert F. Kennedy Jr., héritier de la célèbre dynastie Kennedy et candidat indépendant, a annoncé vendredi 23 août la suspension de sa campagne pour apporter son soutien au candidat républicain Donald Trump. Cette décision, dévoilée lors d’un discours à Phoenix, Arizona, pourrait avoir des répercussions importantes sur la course à la Maison-Blanche.

Une rupture avec le Parti démocrate

Au cours de son allocution, Kennedy, 70 ans, a vivement critiqué le Parti démocrate, citant plusieurs raisons pour lesquelles il a choisi de se présenter comme indépendant, puis de soutenir Trump. Parmi ces raisons, la liberté d’expression et la guerre en Ukraine figurent en bonne place. « Je suspends simplement ma campagne », a-t-il déclaré, soulignant qu’il ne voyait « plus de voie véritable vers la Maison-Blanche ».

Cette annonce marque un tournant dans une candidature déjà considérée comme atypique. RFK Jr., connu pour ses positions controversées, notamment son scepticisme envers les vaccins et ses théories du complot, a toujours été perçu comme une figure marginale au sein du clan Kennedy. Son soutien à Donald Trump pourrait néanmoins peser lourd dans une élection où chaque voix compte.

Un soutien potentiellement déterminant

Avec entre 4 et 5 % des intentions de vote selon les sondages, Robert F. Kennedy Jr. n’était pas un favori, mais il pourrait néanmoins jouer un rôle clé dans certains États-clés. Conscient de cette influence, il a annoncé que son nom resterait sur les bulletins de vote dans la plupart des États, à l’exception d’une dizaine d’États où sa présence pourrait fausser le résultat. « J’ai déjà entamé le processus pour retirer mon nom dans ces États », a-t-il précisé.

Le soutien de RFK Jr. pourrait ainsi renforcer la position de Donald Trump, qui mène une campagne acharnée pour revenir à la Maison-Blanche. À Las Vegas, où il se trouvait le même jour pour promettre des baisses d’impôts, Trump a esquissé une attaque contre sa rivale démocrate Kamala Harris, avant de se rendre en Arizona pour un meeting où RFK Jr. pourrait bien apparaître en « invité surprise ».

Kamala Harris : une avance fragile

De son côté, Kamala Harris, investie triomphalement par le Parti démocrate à Chicago, continue de mener sa campagne. Si elle bénéficie d’une légère avance dans les sondages, rien n’est encore joué, notamment dans les « swing states », ces États indécis où l’électorat semble partagé. La vice-présidente, soutenue par des figures emblématiques comme Michelle Obama et son colistier Tim Walz, s’efforce de convaincre les Américains qu’elle est la mieux placée pour guider le pays vers « un nouveau chemin d’unité ».

Mais la course reste serrée. Donald Trump, bien que critiqué pour sa gestion passée, conserve une base électorale solide dans ces États clés. Le premier débat présidentiel, prévu le 10 septembre en Pennsylvanie, sera déterminant pour les deux candidats, chacun cherchant à rallier les électeurs indécis.

 

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