L’Algérie a officiellement adhéré à la NDB (New Development Bank) du groupe des BRICS, lors de la 9ème réunion annuelle du Conseil des gouverneurs de l’institution, tenue samedi à Cape Town, en Afrique du Sud.
La présidente de la NBD, Dilma Rousseff, a confirmé l’adhésion de l’Algérie lors d’une conférence de presse à l’issue des travaux du Conseil des gouverneurs. « Avec cette adhésion, l’Algérie devient le 9ème membre de la NDB », a-t-elle déclaré. Elle a ajouté que cette décision représente une reconnaissance de la résilience et de la solidité de l’économie algérienne.
Une évaluation rigoureuse des performances économiques
Le ministère des Finances a souligné que l’adhésion de l’Algérie à la NDB est le fruit d’une évaluation rigoureuse des indicateurs macroéconomiques du pays. Au cours des dernières années, l’Algérie a enregistré des performances économiques remarquables, soutenues par des réformes multisectorielles. Ces efforts ont permis au pays de se positionner comme une économie émergente de tranche supérieure, un statut qui a joué un rôle déterminant dans l’approbation de son adhésion.
« Avec son adhésion en tant que membre de cette importante institution de développement, bras financier du groupe des BRICS, l’Algérie franchit une étape majeure dans son processus d’intégration au système financier mondial et devient ainsi le 9ème pays membre de la NDB », souligne le ministère des Finances.
Un levier pour le développement économique
En intégrant la NDB, l’Algérie accède à de nouvelles ressources financières qui pourraient jouer un rôle crucial dans le soutien de ses projets de développement à moyen et long termes. La Nouvelle Banque de Développement, créée en 2015 par les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), a pour mission de mobiliser des fonds pour financer des projets de développement durable dans les marchés émergents et les pays en développement.
Selon le ministère des Finances, cette adhésion offre à l’Algérie l’opportunité de renforcer son essor économique et d’approfondir ses partenariats avec les autres membres des BRICS. Ce développement stratégique s’inscrit dans une dynamique de diversification économique, alors que le pays cherche à s’intégrer davantage au sein des institutions financières internationales.
Un nouveau chapitre pour l’Algérie
L’entrée de l’Algérie au sein de la NDB pourrait également lui permettre de jouer un rôle plus actif dans la promotion du développement durable, tant au niveau national qu’international. La présidente Dilma Rousseff a salué l’arrivée de l’Algérie, affirmant que le pays est désormais un partenaire « fiable et dynamique » au sein de cette institution.
Cette adhésion représente une avancée significative pour l’Algérie, qui se rapproche un peu plus de ses objectifs de diversification économique et d’intégration dans le système financier mondial. Le pays espère désormais capitaliser sur cette nouvelle position pour attirer davantage d’investissements et renforcer sa croissance économique.