Dans une démarche visant la modernisation de l’une des infrastructures les plus cruciales d’Égypte, le ministre de l’Industrie et des Transports, Kamel El-Wazir, a assisté à la signature d’un contrat pour la rénovation de la première ligne du métro du Grand Caire. Ce projet s’inscrit dans une stratégie plus large visant à répondre aux défis croissants de l’urbanisation et à améliorer la qualité du service de transport dans la capitale.
Une collaboration internationale
Le contrat, d’une valeur de 800 millions d’euros, a été signé entre l’Autorité Nationale des Tunnels (ANT) et un consortium d’entreprises comprenant Colas Rail, Orascom Construction, et Hitachi Rail. La cérémonie de signature s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de France en Égypte, Éric Chevallier, symbolisant une nouvelle ère de coopération franco-égyptienne.
Ce projet de modernisation couvre plusieurs aspects techniques, notamment la mise à jour des systèmes de signalisation, de communication, de contrôle central, ainsi que les travaux électromécaniques, l’alimentation électrique, le réseau aérien et les voies ferrées. L’objectif est de rénover cette ligne de 44 km, en service depuis 1987, pour qu’elle puisse continuer de jouer son rôle clé dans la mobilité urbaine.
Le métro du Caire, un axe vital
La première ligne du métro du Caire est un axe vital pour des millions de citoyens. Le ministre Kamel El-Wazir a souligné que cette modernisation est essentielle pour répondre à l’augmentation constante du nombre de passagers et pour soutenir la transformation vers des moyens de transport plus respectueux de l’environnement. La modernisation prévue devrait permettre à la ligne de transporter jusqu’à 1,5 million de passagers par jour, tout en améliorant la fiabilité et la sécurité du service.
Par ailleurs, ce projet s’accompagne de la réhabilitation de 23 trains existants et de la fabrication de 55 nouveaux trains climatisés, renforçant ainsi la capacité de la ligne à répondre aux besoins croissants de la population du grand Caire.
Un financement européen
Le financement de cette initiative est assuré par trois institutions européennes majeures : la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD), la Banque Européenne d’Investissement (BEI), et l’Agence Française de Développement (AFD). Ce soutien financier international témoigne de la confiance des partenaires européens dans le potentiel de développement de l’Égypte.
Un projet pour l’avenir
Le développement du métro du Caire ne s’arrête pas là. En plus de la modernisation de la première ligne, le réseau continue de s’étendre avec de nouvelles correspondances prévues pour intégrer les futures lignes de métro, notamment la quatrième et la sixième ligne. Ces projets devraient non seulement améliorer la fluidité du trafic urbain, mais aussi réduire la pollution et le temps de trajet, tout en offrant une alternative viable aux embouteillages récurrents.