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vendredi, décembre 13, 2024
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Gouvernement Macron-Barnier : une nouvelle manifestation annoncée le 21 septembre

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Les associations étudiantes, écologistes et féministes montent à nouveau au créneau. Un large appel à manifester a été lancé pour le samedi 21 septembre, dénonçant le gouvernement Macron-Barnier et ses orientations politiques. L’Union étudiante, l’Union syndicale et lycéenne, le Planning familial, ainsi que d’autres organisations comme Attac France, signent un texte commun qui critique vivement la nomination du nouveau Premier ministre. Celui-ci est décrit comme un homme de « droite dure, antisocial, antimigrants, au passé homophobe », dont l’action sera, selon eux, conditionnée par l’accord tacite de Marine Le Pen.

Une nomination controversée qui attise la colère

La décision d’Emmanuel Macron de nommer Michel Barnier à la tête du gouvernement, après deux mois de tergiversations, a suscité de vives critiques. Malgré la victoire du bloc Nouveau Front populaire lors des élections législatives, le chef de l’État a fait le choix d’un ancien membre des Républicains (LR), accentuant les divisions politiques. Cette décision, perçue comme un « coup de force » par ses opposants, a donné lieu à une première vague de manifestations  le 7 septembre.

À l’appel des organisations de jeunesse et de La France Insoumise (LFI), des dizaines de milliers de personnes ont alors défilé dans plusieurs villes de France. Selon les chiffres de LFI, 160 000 personnes ont manifesté à Paris et 300 000 à l’échelle nationale. Cependant, les chiffres officiels de la préfecture de Paris et du ministère de l’Intérieur sont bien en deçà, avec 26 000 manifestants recensés dans la capitale et 110 000 dans toute la France.

Un appel à la « riposte populaire »

Pour les organisations signataires, l’enjeu est désormais d’amplifier la mobilisation. « Après le succès des manifestations unitaires du 7 septembre et en préparation de la mobilisation générale appelée par les syndicats le 1er octobre, il est urgent d’organiser la riposte populaire », peut-on lire dans leur communiqué. Les revendications sont multiples et touchent à des problématiques sociales, économiques et sociétales cruciales.

Les revendications des manifestants couvrent un large spectre de préoccupations sociales. En premier lieu, ils exigent une revalorisation des salaires et des pensions, ainsi que l’abrogation de la réforme des retraites, véritable point de crispation des tensions sociales. La jeunesse, quant à elle, se mobilise fortement pour l’amélioration des conditions de vie et d’études, avec un accent particulier sur le coût de la vie étudiante et l’accès au logement. Parallèlement, les associations humanitaires, telles que Greenpeace France, réclament un « accueil digne » des personnes migrantes, dans un contexte où la politique migratoire du gouvernement se durcit. Enfin, les mouvements féministes, notamment le collectif Nous Toutes, appellent à l’adoption d’un véritable plan de lutte contre les violences sexistes et sexuelles, tout en défendant les droits des femmes et des personnes LGBT+.

Un nouveau rendez-vous le 1er octobre

Les syndicats de travailleurs, notamment la CGT, la FSU et Solidaires, ont également fixé un autre grand rendez-vous : le 1er octobre. Cette nouvelle journée de mobilisation vise à maintenir la pression sur le gouvernement autour des questions sociales, avec des revendications claires comme l’augmentation des salaires et des pensions, la défense des services publics, et l’égalité entre les femmes et les hommes.

Michel Barnier, dont le gouvernement est attendu dans les jours à venir, devra composer avec ce climat social particulièrement tendu. Le Premier ministre est déjà confronté à une hostilité marquée de la part des mouvements sociaux, qui entendent bien s’inscrire dans la durée.

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