La troisième édition du Salon de l’éducation, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et des technologies de la connaissance (Educteck) a ouvert ses portes ce mardi au Palais des Expositions d’Alger. Cet événement, devenu un rendez-vous incontournable pour les professionnels du secteur, accueille près de 100 exposants venus présenter les dernières innovations en matière d’éducation et de technologies de la connaissance.
Sous le thème « L’intelligence collective au service de l’apprentissage », cette édition 2024 ambitionne de créer un espace d’échanges et de réflexion autour des nouvelles méthodes d’apprentissage. Les organisateurs espèrent que cette édition sera « plus riche et variée » que les précédentes, avec une attention particulière portée aux innovations et aux débats sur l’avenir de l’éducation en Algérie, notamment l’apprentissage en ligne.
Favoriser l’innovation dans l’éducation
Le commissaire du salon, Abdenour Derias, a souligné l’importance de cet événement pour les acteurs du secteur de l’éducation et de la formation. Selon lui, Educteck 2024 est une occasion unique de découvrir les dernières avancées en matière de technologies éducatives, d’intelligence artificielle et de numérisation. « Cette édition permettra à tous les acteurs du domaine de l’éducation de développer leurs compétences et d’échanger des expériences et des techniques », a-t-il précisé.
Avec un programme riche et varié, cette troisième édition propose une série de conférences, de débats et d’ateliers. Ces sessions aborderont les sujets les plus actuels concernant l’éducation et la formation professionnelle, avec un accent particulier sur les moyens de moderniser et de numériser ces domaines.
Coopération renforcée entre l’éducation et la recherche
La directrice de l’Institut national de recherche en éducation (INRE), Radia Bernaoui, a pour sa part mis en avant un partenariat stratégique entre les établissements d’enseignement et de recherche. Ce partenariat, inédit en Algérie, vise à « renforcer la coopération » pour améliorer le niveau de l’éducation à travers l’utilisation des technologies de pointe. Mme Bernaoui a souligné que cet effort commun reflète l’engagement à moderniser le système éducatif algérien, notamment en exploitant le potentiel offert par les nouvelles technologies.
Les startups algériennes au centre des discussions
Un autre temps fort du salon a été l’intervention du ministre de l’Économie de la connaissance et des start-ups, Yacine Oualid, qui a profité de l’événement pour annoncer une initiative de grande envergure. Il a ainsi dévoilé le lancement d’une mission algérienne aux États-Unis, dédiée aux formations et stages pour 450 startups algériennes.
« L’objectif est de permettre à ces start-ups de découvrir les écosystèmes innovants à travers le monde et de bénéficier d’une formation de qualité », a déclaré M. Oualid. Cette initiative s’inscrit dans la volonté du gouvernement d’encourager l’innovation et de renforcer les compétences des jeunes entrepreneurs algériens.