Ce mercredi, sur le plateau de Bonjour ! La Matinale de TF1, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, a annoncé une nouvelle baisse des émissions de dioxyde de carbone (CO2) en France pour le deuxième trimestre 2024. Avec une réduction de 4,8 % sur les 12 derniers mois, cette annonce illustre la continuité des efforts du pays pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
Un résultat positif
« Ce qui est très positif, c’est qu’on continue sur notre lancée de baisse des émissions de CO2 à un rythme de 4,8 % », a déclaré la ministre, soulignant que ces chiffres devaient être confirmés dans la journée par le Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique (Citepa). Cette baisse fait suite à une diminution de 5,8 % observée en 2023, renforçant ainsi l’optimisme autour des politiques environnementales menées.
Pannier-Runacher a mis en avant le rôle crucial des gouvernements précédents dans cette réussite. Elle s’est réjouie en affirmant que « ce chiffre était dû à tout le travail qui a été fait par les gouvernements précédents ». Une reconnaissance qui souligne l’importance de la continuité dans les politiques écologiques.
Interrogée par Adrien Gindre sur l’impact de la crise énergétique sur cette baisse des émissions, la ministre a apporté des précisions : « Contrairement à ce qu’on nous disait, ce n’était pas un effet conjoncturel de la crise énergétique. Même en étant sortis de la crise énergétique, on continue de baisser nos émissions. » Ce point est particulièrement pertinent, surtout après que le Citepa ait évoqué l’an passé que la baisse des émissions était partiellement due à « un contexte de crise énergétique et d’appel à la sobriété ».
Poursuivre les efforts
Malgré ces résultats encourageants, Agnès Pannier-Runacher a insisté sur la nécessité de « poursuivre » les efforts. Elle a averti que « chaque semestre qui passe est plus difficile puisque les premiers efforts sont les plus rapides ». La ministre a également souligné que des efforts supplémentaires devaient être concentrés sur des secteurs clés tels que le transport et la rénovation thermique des bâtiments, affirmant : « Il faut adapter notre pays au changement climatique. »