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Vers une éducation renforcée : le gouvernement dévoile l’Acte II du ‘Choc des savoirs

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  • Le gouvernement a levé le voile les grandes lignes de l’Acte II du « choc des savoirs », une réforme de l’éducation qui vise à renforcer les compétences des élèves dans des matières clés comme les mathématiques et le français
  • Avec de nouveaux programmes scolaires, un soutien renforcé pour les élèves en difficulté et une révision des examens, cette réforme promet de transformer le paysage éducatif français.

Le gouvernement a présenté, mardi 12 novembre, les grandes lignes de l’Acte II du « choc des savoirs ». Sous l’impulsion de la ministre de l’Éducation nationale Anne Genetet, cette réforme vise à améliorer le niveau des élèves dans les matières fondamentales et à répondre aux défis éducatifs de demain. Au programme : de nouvelles méthodes d’enseignement en mathématiques et en français, l’ajustement du brevet des collèges, et des solutions innovantes pour accompagner les élèves en difficulté.

Révision des programmes

Parmi les principales mesures annoncées, les élèves de la maternelle à la 6ᵉ bénéficieront, dès la rentrée 2025, de programmes entièrement refondus en mathématiques et en français. Cette réforme est conçue pour donner un nouveau souffle à l’enseignement de ces matières essentielles, souvent jugé insuffisant face aux attentes académiques. La réforme ne se limite pas aux classes primaires et au collège : « Les nouveaux programmes de langues vivantes seront également mis en place à tous les échelons du lycée », a confirmé Anne Genetet lors de sa prise de parole.

En revanche, le nouveau socle de compétences du brevet, qui inclura de nouveaux programmes pour les collégiens de la 6ᵉ à la 3ᵉ, ne sera effectif qu’à partir de septembre 2026. Ces changements, souhaités de longue date, répondent à l’appel à une « mobilisation générale pour élever le niveau de l’école », initiée par Gabriel Attal, ancien ministre de l’Éducation, en octobre 2023.

Un soutien ciblé pour les élèves en difficulté

Une des innovations majeures de cette réforme est la création de « groupes de besoins », introduits dès la rentrée 2024 pour les élèves de la 6 et de la 5 en français et en mathématiques. Ces groupes permettent un accompagnement ciblé pour les élèves en difficulté, et seront maintenus pour la 4 et la 3. En cas de persistance des difficultés, les élèves concernés bénéficieront de cours supplémentaires, à raison d’une heure hebdomadaire, ainsi que de séances de soutien pendant les vacances scolaires.

« J’ai mandaté une mission de l’inspection qui va suivre la mise en place et l’impact de ces groupes de besoin. J’aurai un premier point d’étape en mars et un autre en fin d’année », a précisé Anne Genetet sur France Info. Une enquête du SNES-FSU révèle néanmoins que seuls six collèges sur dix ont pu mettre en place ces groupes. « La demande était que ce soit mis en place pour cette rentrée scolaire avec une liberté d’appréciation pour les chefs d’établissement », a-t-elle ajouté, soulignant que certains établissements ont préféré attendre après les vacances d’automne pour initier cette mesure.

Brevet et Baccalauréat : des changements structurants

La réforme impactera également les examens de fin d’année, à commencer par le brevet des collèges. Dès 2026, la note finale du brevet inclura 40 % de contrôle continu et 60 % d’évaluation finale. Autre mesure : l’obtention du brevet deviendra obligatoire pour passer en seconde à partir de 2027. En cas d’échec, les élèves seront orientés vers des classes de « prépa seconde » ou des formations en CAP, avec pour objectif de ne laisser aucun élève sans solution d’apprentissage.

Concernant le baccalauréat, une nouvelle épreuve de mathématiques sera introduite en première dès juin 2026, une décision qui répond aux critiques sur l’affaiblissement du niveau en mathématiques dans le secondaire. Cette mesure complète le renforcement des horaires de cours déjà initié sous le précédent gouvernement.

Une mobilisation de tous les acteurs éducatifs

Le « choc des savoirs », initié par Gabriel Attal, repose sur trois grands axes : « un meilleur soutien des professeurs, une adaptation de l’organisation des enseignements aux besoins de chaque élève et un rehaussement du niveau d’exigence et d’ambition des élèves ». Cette ambition se traduit par une série de mesures destinées à réformer l’éducation en profondeur, en tenant compte des réalités et des besoins observés sur le terrain.

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